En cours de modification !
En partant de Lugdunum en direction de Roanne par le “Chemin Français” la route passe par Saint Clément.
En continuant vous pourrez allez jusqu’à Paris.(de 1756 à 1789)
Vous arriviez par le hameau de Pepy, chemin faisant par l’Este, puis le Ch
atillon en direction de Valsonne par la Combe Farnat. Le trajet continu par la chapelle Notre Dame de de Pitié, la croix de Thizy, la Ray en rejoignant le Pilon puis Charlieu.
C’est le peuple Ségusiale (20 à 15 an av J.C) qui en est l’origine. C’était un peuple Gaulois régnant sur la Loire et le Rhône avec pour Capital : Feurs. Ils sont installé dans notre région avant l’empire Romain. Jusqu’en 1450 la majorité du trafic empruntait ce grand chemin.
Les 1eres cartes sous le règne de Louis XIV sont les cartes de Cassigni :
Le 1er document retrouvé date d’Avril 858 parlant d’un hameau de St Clément:
Cartulaire de Savigny (écrit en latin) indiquant qu’une villa à Sarcenat est confiée contre entretien (ci-dessous)
En 1590, Les Chanoines de Saint Just de Lyon possédaient un château avec fossé et Vingtain (remparts) au bourg de St Clément (Henry IV)
Le premier élément représentant le blason de St Clément date de 1662 :
Une inscription funéraire a été transféré de l’ancienne église, elle a été réalisée par Antoine Dusauzey en 1622. Elle retrace l’histoire de sa famille depuis le contrat de mariage en 1254, entre Marc Antoine et demoiselle Jeannette de Moragier habitant tout les 2 de St Clément. Il y est indiqué la généalogie de la famille depuis 1299 (Philippe le Bel Capetien).
Vous pourrez découvrir sur le linteau d’une porte de maison située dans le village (surement une des plus ancienne) les armoiries de cette famille.
Carnet de recensement 1872 (archives du Rhône):
https://archives.rhone.fr/ark:/28729/7jr2mtd5g34w/57e35982-b505-452b-9312-f85031d0fa3c
Ancienne page en cours de modification !
Le village de Saint clément a connu un vrai passé industriel et artisanal.
Au début du XIX siècle, on pouvait compter 906 habitants et de nombreux artisans qui animaient le village :
3 bouchers-charcutiers, 3 boulangeries, 3 cafés, 3 cordonniers, 5 épiceries, 2 maçons, 1 mécanicien, 3 menuisiers, 1 meunier, 1 sage-femme, 1 tabac, 2 tailleurs, 1 tonnelier.
Il y avait également 3 usines de tissage, une carrière de pierre bleue et une mine de sulfate de baryte. Cette mine a été en fonctionnement jusqu’à la 2nd guerre. D’après certaines sources, 2000 T tonnes par an de baryte et d’eau oxygénée en étaient retirés.
Peu après l’arrivée de l’électricité, dans les années 20, un certain nombre de villageois deviennent “auto-entrepreneurs” ou plus exactement des tisseurs à domicile : beaucoup s’équipèrent d’un ou plusieurs métiers à tisser (dans sa cave, son garage ou même sa cuisine). Après-guerre, on pouvait compter près de 300 métiers à tisser sur notre commune. On tissait particulièrement du voilage commandé par des sociétés de Tarare. Ce tissage était exporté en Indochine, Algérie, Maroc….
Les derniers tisseurs à domicile ont disparus à la fin des années 1970.
La dernière usine de tissage ferma ses portes en 2004.
Aujourd’hui, le village compte 704 habitants. Il est animé quotidiennement par l’école avec plus de 100 enfants, une poste, un café-épicerie, un restaurant renommé, une entreprise de pâtisserie industrielle… et de nombreux artisans de tout corps de métier.
Parallèlement, de nombreuses associations proposent des activités variées.